Depuis quelques années, la RSE (Responsabilité Sociale de l’Entreprise) a eu un large impact au sein des grands groupes. A l’instar du groupe Carglass, d’autres entreprises considèrent, désormais, cette politique comme stratégique pour atteindre un avantage compétitif. Voici 6 exemples d’organisations qui vous accompagnent dans votre politique RSE !
EcoVadis : une plateforme pour noter la RSE de votre entreprise
EcoVadis est une plateforme collaborative qui permet d’évaluer la performance RSE d’une entreprise. La start-up a eu un beau succès, nouant des partenariats avec une bonne partie des grands groupes hexagonaux. Une vingtaine d’indicateurs de performance allant des thématiques liées au développement durable jusqu’au bien-être au travail sont proposés. Un logiciel analyse les données fournies par les entreprises et les partage, ce qui permet d’analyser comparativement ce qui peut être amélioré !
ESSEC Antropia : un incubateur d’entreprises sociales
L’école de commerce ESSEC business school possède deux incubateurs dont un aidant les projets de start-up à finalité sociale – l’ESSEC Antropia. Les projets, en lien avec l’économie sociale et solidaire, bénéficient de l’expertise de la Grande Ecole et de partenariats avec des grands groupes à travers la chaire Entrepreneuriat Social. Pour une durée de plusieurs mois, les entrepreneurs sociaux vont pouvoir réfléchir en profondeur à leurs projets. A terme, certains de ces projets peuvent être développés en collaboration avec des grands groupes, apportant nouveauté et dynamisme à la politique RSE d’une entreprise.
AK2C : cabinet de consulting en RSE
AK2C a été créé en 2009 et propose des services de consulting en stratégie RSE et en innovations positives. L’entreprise base son modèle sur trois piliers : l’empreinte, l’innovation et le déploiement. Le premier pilier permet l’évaluation de l’empreinte de l’entreprise ainsi que des actions menées par cette dernière. Le second pilier s’appuie sur des offres novatrices à impact positif et encourage aussi la création de solutions innovantes. Enfin, le dernier pilier est constitué de manière à accompagner l’intrapreneuriat au sein d’une entreprise et permet le développement de projets en lien avec la RSE.
EcoWork : espace de travail sur le développement durable
L’open innovation sociale est en vogue parmi les SSI (i.e. start-up sociale et innovante). Parmi elles, EcoWork propose des ateliers et des événements sur les thématiques de la durabilité des villes. La start-up créée par Vinci en collaboration avec les écoles ParisTech permet le renforcement de la collaboration dans des secteurs comme la conception de bureaux à impact environnemental réduit ou encore la valorisation de la biodiversité. Des défis peuvent être proposés par les participants, et la résolution de ces problématiques peut faire partie intégrante de la politique RSE d’un grand groupe.
L’innovation sociale chez Mobeetip
Nous avons eu l’opportunité de nous entretenir avec Benoît Buffry et Jérôme Delorme, les co-fondateurs de Mobeetip. L’entreprise offre un plateforme de partage de gains entre l’entreprise et ses collaborateurs et propose l’activation de “frais généreux”. Comment cela fonctionne-t-il ? Tout repose sur un mécanisme de financement original. En pratique, les projets sont financés par les salariés, avec les économies que ces derniers génèrent sur leur budget de frais professionnels. Quand la dépense réelle est inférieure au plafond fixé par une entreprise, la différence sert à financer des projets RSE.
Plus en détail, la start-up propose ses services en lien avec 4 thématiques appartenant à la RSE – la qualité de vie au travail, l’engagement et le soutien pour des causes, le soutien à la connaissance et la culture générale, ainsi que le soutien à des “belles initiatives”. Parmi ces dernières, louons les partenariats qui ont été noués avec certaines ONG locales. Une belle manière pour une entreprise de se rendre utile socialement.
Journées solidaires chez Ça me Regarde
Enfin, nous nous sommes entretenus avec Ségolène Delahalle, co-fondatrice de “Ça me Regarde”. Tout est parti d’un constat récurrent au sein des entreprises ; celui que beaucoup de collaborateurs souhaitent s’engager socialement, mais ne trouvent pas forcément le temps ou les structures pour le faire. Pour répondre à cette demande, Ça me Regarde propose des journées solidaires centrées sur deux axes d’engagement : la lutte contre la précarité et la préservation de l’environnement.
Les journées solidaires sont proposées sous deux formats : des RTT solidaires (congés donnés par les entreprises à ses salariés afin que ces derniers deviennent volontaires durant une journée), et des séminaires d’équipes solidaires (où des problématiques RH peuvent être traitées par l’immersion solidaire, sous forme de coaching ou encore d’ateliers par exemple).
Ça me Regarde accorde une “grande importance à l’authenticité de la rencontre” entre les entreprises (souvent des grands groupes) et les ONG locales. C’est pour cela que les ONG ne reçoivent pas de financements provenant des entreprises partenaires ! Et cette sincérité semble porter ses fruits, Ça me Regarde ayant déjà impliqué près de 140 entreprises et 7300 collaborateurs pendant plus de 300 expériences solidaires.
Auteur(s)
- Change the work
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