La conscience populaire a majoritairement intégré l’importance du respect de l’environnement. Les écologistes, qui il y a encore peu faisaient sourire, sont maintenant respectés. Leur parole est écoutée et mise en pratique. Elle l’est même par certains salariés sur leur lieu de travail. De nombreuses pratiques écologiques ont été développées au bureau. Les découvrir peut donner des idées et on s’est dit que cela venait bien conclure la Journée Internationale du Climat qui s’est tenue ce 8 décembre.
La prise de conscience se généralise
Le réchauffement climatique en fait réfléchir plus d’une et plus d’un. Son impact mortifère sur notre écosystème est avéré. Ce sont les générations à venir qui sont en danger. À la maison, nombreux sont les parents qui adoptent une attitude écolo-responsable. Loin d’être une excentricité ce nouveau mode de pensée se généralise. Il est même désormais adopté sur le lieu de travail. On a pris conscience qu’il faut trier les déchets à la maison. Il ne faut utiliser que des produits peu agressifs pour l’environnement. On se rend aussi compte, au bureau, du gaspillage et de la mauvaise utilisation des ressources. De plus en plus d’employés entreprennent de faire entrer l’écologie sur leur lieu de travail. C’est tout bénéfique pour la planète mais également pour l’environnement de travail et pour l’entreprise.
Les « transféreurs » écolos investissent l’entreprise
Après être devenus écolos à la maison, ils convertissent leurs collègues à mettre en place des pratiques écologiques au bureau. Les sociologues les appellent les « transféreurs ». Ils sont convaincus du bien-fondé du zéro déchet sur le lieu de travail. Cette volonté courante d’exporter les pratiques domestiques au bureau est encore trop peu reconnue. Les « transféreurs » sont frustrés de constater que leurs efforts domestiques sont réduits à néant au bureau. Pourtant, le tri sélectif est obligatoire depuis mars 2016 dans la plupart des entreprises. Pour les sociologues ce comportement est logique et propre aux générations actives actuelles. Elles recherchent une cohérence renforcée entre leur sphère domestique et leur monde professionnel. Il faut dire que d’après l’Agence de l’Environnement un employé du secteur tertiaire produit plus de 120 kg de déchets par an au bureau. Les trois quarts d’entre eux sont faits de papier.
Les 7 fléaux environnementaux au bureau
Sur le lieu de travail, les sources de gaspillage ne manquent pas. La bouteille d’eau est le premier fléau environnemental qui frappe au bureau. Seulement 22 % du plastique en France est recyclé. Pourquoi ne pas opter pour l’achat de gourdes ou l’installation d’une fontaine ? L’utilisation de l’électricité est également une source de gaspillage bien connue. Il ne faut plus laisser fonctionner les plafonniers, lampes individuelles et les climatiseurs dans des pièces inoccupées. S’il on a du mal à se discipliner pourquoi ne pas investir dans des dispositifs de type IoT (internet des objets) ? Ils régulent automatiquement la consommation de courant. Pensez également à bien trier les déchets au bureau. Cela facilite leur recyclage. Le non-jetable est une source d’économies souvent ignorée. La plupart des couverts jetables peuvent être réutilisées. On peut investir dans une vaisselle pas chère, peut-être aux couleurs de l’entreprise. Surtout, n’achetez pas de pailles jetables. Elles sont un véritable désastre environnemental.
Certaines pratiques dangereuses pour l’environnement ne se retrouvent que sur le lieu de travail. L’impression de documents est bien connue pour être énergivore et papivore à la fois. Les entreprises qui prennent un réel virage digital optent pour la dématérialisation. Les documents deviennent électroniques tout comme la signature qui les authentifie. Une démarche écologique au bureau peut commencer même avant d’y aller. Il suffit pour cela d’opter pour le télétravail. De plus en plus fréquente cette pratique professionnelle a un effet non négligeable sur l’environnement. Ce sont surtout les déplacements, ou plutôt leur absence, qui autorisent des économies d’énergie et limitent la pollution. Enfin, n’oubliez pas de vider votre boîte mail. En effet, la conservation inutile des courriels est synonyme d’une activité accrue pour les serveurs qui les hébergent.
Pour le bien-être et l’intérêt des entreprises
Une démarche écolo-responsable sur le lieu de travail est source d’un bien-être certain pour les employés. C’est l’occasion, par petits groupes, de travailler ensemble pour une noble cause. Cela détend l’atmosphère et resserre les liens au-delà de ceux purement professionnels. On a pu constater que la formation de petits groupes au sein d’une entreprise fait souvent tache d’huile. Ils créent leurs propres moments de convivialité responsable. Une telle faculté d’animation non-imposée plaît beaucoup au responsable des RH. La démarche ne coûte rien et elle est respecté par toutes et tous. Il n’est pas exclu qu’à l’avenir les DRH donnent plus de latitude à ces initiatives. Elles créent du bien-être sur le lieu de travail. Elles peuvent faire réaliser des économies à l’entreprise. Le rôle de ces cellules écolo-responsables au bureau sera peut-être un jour à officialiser.