La mémoire est utile dans la vie quotidienne comme dans le monde du travail, elle permet d’enregistrer des informations, de les conserver et de les restituer. Elle est complexe et peut être entraînée pour devenir plus performante.
Il existe plusieurs types de mémoires. Celle à court terme permet une absorption d’éléments courts et précis (comme un numéro de dossier par exemple). Pour ce qui est de plus difficile à retenir, on bascule dans la mémorisation à long terme. Celle-ci se divise en quatre catégories. La mémoire sémantique, c’est la mémoire des connaissances. Il y a la mémoire épisodique, les événements autobiographiques. La mémoire procédurale, c’est celle des savoirs faire. Enfin, la mémoire sensorielle, pour retenir les nouveaux sons. La mémoire à long terme est en relation avec l’attention, la répétition et aussi, les émotions.
Une source illimitée, mais pas dans le temps
La mémoire est une source illimitée. Elle peut encoder autant d’informations qu’elle le souhaite. Pourtant, celles-ci s’effacent au cours des années. Avec l’âge, nos capacités mnésiques diminuent. Celles-ci sont en grande partie liées à une baisse de nos capacités attentionnelles. Il existe pourtant de nombreuses techniques pour limiter cette baisse d’attention et ainsi, protéger sa mémorisation. Il faut donc essayer d’éviter toutes les sources de distractions, afin de focaliser notre attention sur ce que l’on doit mémoriser ou sur l’information que l’on doit récupérer quand on effectue une activité de mémoire. On évite, la télévision, la musique, il faut aussi éviter de consulter ses mails lorsqu’on doit effectuer une activité de mémorisation, ou tout simplement couper les notifications.
Le stress affecte la mémoire
Outre la baisse d’attention, la mémorisation peut être entachée par des parasites, tel que le stress. Il en existe deux types, un bon pour le cortex mnésique et un, plus mauvais. Le stress adrénergique, celui-là va vous permettre d’augmenter la fréquence cardiaque. Il est considéré comme stress positif. Il motive et aide à entrer en mouvement.
Et puis, il y a le stress cortisol démique. Celui-là est extrêmement négatif, il bloque les informations dans le cerveau, au niveau du cortex, la zone où l’on réfléchit. Cela a donc pour effet de bloquer toutes les informations, et toutes les capacités du cerveau à réfléchir. Il est donc important de se préserver du stress afin d’avoir une bonne mémorisation.
La mémoire, ça se travaille
La mémoire se travaille aussi quotidiennement, par le biais d’activités physiques. Celles-ci permettent une meilleure irrigation du cerveau en oxygène. Beaucoup de travaux montrent aujourd’hui, les bienfaits de la pratique d’activité physique sportive qui permet un impact bénéfique sur le fonctionnement de la mémoire. C’est aussi le cas de la pratique de la méditation de pleine conscience.
En plus de ces activités, il existe de nombreux entraînements afin d’augmenter sa capacité mnésique. La méthode de testing est un exemple. En effet, le but est de tester ses connaissances sur le sujet à mémoriser. Ça peut être par des auto-questionnaires ou des auto-quizz. Il existe aussi la stratégie d’imagerie mentale. Il s’agit de s’appuyer sur le visuel, pour mémoriser un élément que l’on a à retenir. On travaille cette imagerie mentale avec des images, qui peuvent être mentales, visuelles ou alors, des présentations sous la forme des schémas avec des flèches, des figures visuelles. Cette technique constitue une aide supplémentaire pour la mémorisation.